Devenir moniteur d’auto-école est accessible à tout le monde mais nécessite quelques compétences et une formation professionnelle spécifique. On vous explique tout dans cet article.
Quel est le rôle du moniteur d’auto ecole ?
Un moniteur d’auto-école a pour but d’accompagner les futurs conducteurs afin d’obtenir leur permis de conduire. Des cours de code de la route et de conduite sont prévus, individuels ou collectifs, et un enseignement théorique et pratique permettront de les sensibiliser sur la sécurité routière. Le formateur les accompagne tout au long de leur formation et les évalue sur différents points. Il anime des cours pour tout jeunes permis, que ce soit pour les voitures ou encore les deux-roues. Il apporte des notions de mécanique mais aussi comment appréhender son futur véhicule. Si vous souhaitez avoir plus d’informations sur les différentes formations possible alors consultez ce site.
Les candidats seront alors accompagnés et mis en situation de circulation pour apprendre les gestes et réflexes à adopter au volant, bien observer et analyser l’environnement qui les entoure ainsi que de bien s’adapter aux différentes situations. Son accompagnement commence dès l’inscription à l’auto-école, et ce jusqu’à l’obtention du permis. C’est un enseignement qui nécessite une charge lourde de travail, car chaque situation est différente et l’apprentissage est plus ou moins facile selon certains cas.
C’est un métier qui demande une bonne condition physique et psychique. Il faut regrouper beaucoup de qualités, comme être autonome, bien gérer son stress, avoir de bons réflexes et surtout, savoir gérer n’importe quelle situation de conduite. Mais avant de se lancer comme moniteur d’auto-école, voyons quelles formations sont nécessaires pour exercer cet emploi et quelles sont leur duré ?
Comment faire pour être moniteur d’auto-école ?
Dans le cadre de ce métier, que ce soit un métier voulu et choisi ou une reconversion professionnelle, il est impératif de valider 2 CPP (Certificats de Compétences Professionnelles). Sans celui-ci, il serait impossible de devenir moniteur d’auto-école, même en indépendant. Son but est d’obtenir un titre professionnel d’enseignement de la conduite et de la sécurité routière. Chaque moniteur d’auto-école doit avoir les compétences acquises lors de la formation ECSR.
Ces professionnels de la conduite doivent être pédagogues, avoir une bonne qualité relationnelle, savoir mettre en confiance les futurs jeunes permis, avoir une bonne condition physique et psychique, maîtriser parfaitement le code de la route et le revoir régulièrement dans ses nouveautés, et enfin, connaître la règlementation en vigueur. Il doit également savoir animer ses cours de code, de conduite, sensibiliser ses élèves et savoir évaluer le niveau de chaque élève. Tout cela est évoqué lors de ces formations. Un permis B en cours de validité est indispensable, il faut être âgé d’au moins 20 ans et être reconnu apte par un médecin agréé.
Le premier CCP permet d’apprendre à former les futurs conducteurs en individuel ou en collectif, dans le respect du code de la route et de la sécurité routière. Le second CCP permet d’acquérir le savoir et le savoir afin de sensibiliser les apprentis conducteurs sur les comportements à adopter lors de la conduite (environnement, sécurité usagers et automobilistes).
Ces formations se répartissent sur 910 heures au sein d’un centre de formation agréé et 280 heures de stage en entreprise spécialisée dans l’enseignement de conduite. Elles s’étalent sur 9 mois en moyenne. Ces centres doivent bénéficier d’un agrément préfectoral et aboutir au titre professionnel d’enseignement de la conduite et de la sécurité routière. Ce n’est pas un diplôme d’État.
Quels sont les Droit d’exercer, financements et salaires d’un moniteur ?
Avant de pouvoir exercer et une fois les deux CCP validés, il faudra demander une autorisation d’enseigner auprès de la préfecture, à renouveler tous les 5 ans.
Un moniteur d’auto-école débutant peut espérer toucher le SMIC au début, soit environ 10€25 de l’heure pour 35 heures. Après quelques années, il peut évoluer entre 12 et 14€ de l’heure. Un indépendant quant à lui, peut demander 30€ TTC, ayant ses charges fixes à déduire.
Afin de financer cette formation, des aides sont possibles. On peut faire une demande auprès du Conseil Général de sa région, Pôle Emploi afin qu’ils appuient sur le projet et le financement, Fongécif, ou encore la CAF. Il est tout à fait possible de déposer un dossier CPF pour financer la formation ECSR.